Armação dos Búzios

Cela fait 6 jours que nous sommes à Buzios. On a fait le choix de se poser dans une ville tranquille pour se refaire avant le départ pour la deuxième partie du voyage. On repart demain pour Rio passer une dernière journée puis décollage à 7h du mat vendredi pour commencer le voyage marathon. On lit, on ballade, on se baigne quand il fait beau. Buzios est une ville balnéaire assez chic qui abrite de belles plages et qui a gardé un style authentique. Pas de barres d’immeubles ou de gros yatchs mais des maisons basses qui préservent la vue et des petits voiliers. La ville est aussi connue pour avoir été un refuge pour Brigitte Bardot dans les années 60′.

Valérie et Brigitte

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Rio de Janeiro – part 2

Le temps étant assez capricieux en ce moment on a profité d’une fenêtre de soleil pour aller visiter l’emblématique Corcovado.

Pour la minute culture le Cristo Redendor de Corcovado mesure 30 mètres de haut et pèse 700 tonnes. Il a été inauguré en 1931. Son sculpteur, Paul Landowski, est un français qui l’a façonné dans son studio de Boulogne Billancourt et qui n’a jamais visité le Brésil.

Le Corcovado s’élève à 710 mètres d’altitude, c’est pourquoi il fallait attendre un jour dégagé pour pouvoir profiter du point de vue. On accède au sommet via un petit train sympa qui traverse une forêt tropicale.

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Mea culpa, c’est assez compliqué de prendre des photos correctes car, pour ce faire, il faudrait prendre un hélico pour avoir la fameuse vue plongeante sur la statue et la ville, et/ou privatiser l’accès du site pour pouvoir être seul. Ne bénéficiant d’aucun de ces privilèges c’est tout ce que nous avons en stock.

Nous abandonnons le projet de visite de Salvador les billets étant trop chers et la galère précédente nous ayant un peu refroidis. On a préféré aller à Buzios, une ville en bord de mer à 3h de route. On reste ici jusqu’à lundi minimum pour bien se reposer et être d’attaque pour la prochaine étape !

Rio de Janeiro – part 1

Il y a des lieux mythiques comme ça dont on rêve quand on organise son voyage. Des lieux qui évoquent des sons, des images, des couleurs, une ambiance. Rio en est un très bel exemple ! C’est une étape forte du voyage et on était super excités d’y arriver.

C’est la fin de l’amérique du sud et on est un peu fatigués de courir.. on se laisse un peu porter par les événements et ils nous le rendent bien!

Au départ d’Ila Grande nous avons projeté de partir directement en avion à Salvador de Bahia puis ensuite découvrir Rio. Une galère de billet (ne jamais acheter ses billets via lastminute la veille d’un vol) nous a empêché de décoller. Comme jusqu’au décollage nous ne savions toujours pas si nous étions sur la liste nous avons dû quand même aller à l’aéroport de Rio. L’avion est partis sans nous et il était 18h. Nous avons dû trouver un hôtel sur Rio en urgence. J’avais en tête de loger du côté d’Ipanema car je voulais être pour quelques jours “The girl from Ipanema” (pensée pour ma grand mère) mais c’est le quartier le plus cher. Je trouve un hostel pas trop cher dans le quartier sur internet, il est indiqué qu’il est situé dans une favela pacifiée proche du métro. Les commentaires sont bons, les photos sont sympas, let’s go !

Vis ma vie dans la favela

On prend un bus qui nous dépose près de la plage et de là on doit prendre un taxi. On s’approche d’une zone de taxis, le chauffeur prend les valises et je lui montre l’adresse. Le mec me regarde avec des yeux ronds “Favela Cantagalo … FAVELA CANTAGALO ?!!! Es una faVELAAA !!” Là tous les taxis s’amènent autour de nous, on nous explique que personne ne va aller là bas car c’est dangereux et ils simulent des tirs. On nous propose de nous déposer à l’ascenseur qui monte dans la favela et continuer à pied. On nous débarque devant l’ascenseur et nous voilà partis pour une ascension dans une favela de Rio de nuit .. Je pensais que l’hôtel était au tout début de la favela car proche du métro, mais elle était en fait tout au bout, tout en haut. On se retrouve dans un labyrinthe de ruelles sombres avec quand même des gens qui ne semblaient pas agressifs et enclins à nous aider, on demande notre chemin et on grimpe des escaliers le plus vite possible avec nos 20 kg sur le dos et sous 28 °. On se fait emmener par plusieurs personnes qui nous indiquent toujours un nouvel escalier à grimper puis au bout de 20 minutes on arrive enfin à l’hôtel – trempés, éreintés et un peu stressés. Thomas était furieux et disant que c’était n’importe quoi, il n’avait pas tort.

Une fois arrivés la vue en hauteur était magnifique et l’hôtel plutôt sympa. On est restés deux nuits, histoire de se reposer la journée et on est repartis. Finalement c’était une expérience, on a vu la vie quotidienne dans une favela avec ses enfants qui jouent, ses petites échoppes, ses gens sympathiques, ses mecs qui se baladent dans la rue avec une arme ou ceux qui se passent de l’argent de main en main sans s’arrêter ni se dire bonjour, bon …

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Copacabana et pain de sucre

On a trouvé une chambre dans Copacabana. C’est toujours un peu fou quand on marche le long de la plage de se dire qu’on y est ! On a aussi visité le pain de sucre qui offre un beau point de vue sur la ville.

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Maracana

Tom espérait pouvoir voir un match de foot en Argentine ou au Brésil. Il se renseigne sur le programme des jours à venir et on nous dit que l’avant dernière journée de championnat Brésilien se joue ce dimanche. On commence à investiguer pour savoir comment acheter des billets dans le centre, on arrive dans une boutique de supporter des Flamengo (une équipe de Rio) et là le gérant nous dit qu’il part dans 10 minutes avec des touristes pour voir la dernière journée de Championnat D2 Vasco contre CEARA. Le billet inclut l’entrée, le transport et un guide. On réfléchis 3 minutes et nous voilà partis pour le Maracana. Le stade était quasi plein et l’ambiance ultra chaude. La quasi totalité du stade était pour Vasco. Le déroulement du match a bien fait monter la pression. Grosse tension en première partie car Vasco se prent un but. Tout le monde hurle, pleure ou tape sur son siège. Puis libération en deuxième partie avec deux buts d’affilés et là hurlements, chants, embrassades, alegria générale, pétards, samba, ola. On ne s’est pas assis une seule fois sur notre siège. C’était cool.

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On ne sait pas ce qu’on va faire des jours à venir. Si on retente d’aller à Salvador ou pas. We will see. D’autres aventures nous attendent.

Ilha Grande

Nous sommes arrivés sur l’île sous un torrent de pluie. L’électricité ne fonctionnait plus on a donc passé notre première soirée à la lueur de la bougie (romantique !.. ou pas). Le lendemain matin le temps ne s’était pas amélioré et cette météo commençait à nous taper un peu sur les nerfs ! C’est assez frustrant de se savoir sur une île paradisiaque sans pouvoir sortir.

Finalement, le temps s’est levé et la visite a pu commencer. On est restés ici 4 jours avec au programme deux randos en direction d’une cascade puis d’une plage et une journée de bateau à explorer la faune marine. Enfin on peut profiter des plages !! 🙂

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Sortie en bateau avec un couple de français, Nicolas et Marine

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Petite caipi pour fêter ça.

Coucou les poissons

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Paraty

Malgré ce mauvais temps nous avons continué notre programme. La prochaine destination fut Paraty. Nous ne sommes restés qu’une journée mais grâce à elle on a enfin pu sentir l’âme du Brésil. Plages de sable blanc, mer bleue, petite musique Brésilienne… Buena ondas en somme.

Musique brésilienne en offrande à la mer

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Une rencontre avec un brésilien en harmonie avec la nature

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Morretes – Curitiba – Sao Paulo

Bon, donc là on est dans une période de creux comme on dit … Nous sommes partis visiter la ville de Morretes, joli petit village en flanc de montagne et le projet ensuite était de partir visiter l’isla Do Mel. Sauf que avons avons dû faire face à deux contre-temps :

Le premier est que nous avons appris que le wk lors duquel nous devions partir sur l’île était un wk de congés. Mardi 15 novembre est un jour férié (fête de la proclamation de la République) et donc tout le monde a pris son lundi et est parti en wk prolongé. On a découvert ça le vendredi ainsi que le fait que tous les hôtels étaient complets, ou que leurs prix s’étaient multipliés par deux.

Le second c’est la météo. On pensait naïvement que la session Brésilienne, dernier pays visité et donc plus avancé vers l’été, serait caliente. Ce fut un peu le cas à Morretes, on a même pu faire du kayac un matin mais à partir de l’après-midi des trombes d’eau sont tombées. C’était vendredi. Depuis, on a un temps digne d’un mois de novembre à Paris : gris, pluie, vent, froid.

On a donc décidé d’annuler la visite de l’île et de patienter un peu le temps que le wk passe et en espérant que le temps d’améliore…

On est partis une journée dans une ville qui s’appelle Curitiba. C’est la ville de transit pour poursuivre vers Sao Paulo ou Rio. C’était assez inintéressant sauf un musée à visiter créé par l’architecte Oscar Neimeyer. On a aussi marché plus de 5 km pour aller faire un réassort chez … Décathlon !!! ouai! Depuis 3 ans, Décathlon s’est installé au Brésil, et ça à l’air de bien marcher. On a dormi dans un hôtel ultra glauque (le seul dispo) et cher en plus. Bad.

Puis on est partis à Sao Paulo. On aurait pu éviter de visiter cette ville qui n’est pas très belle mais on s’est dit que ce n’était pas un mauvais plan en attendant la fin du wk. Là aussi on a fait du shopping et Tom a pu s’acheter ses tongues (plus utiles en intérieur qu’en extérieur actuellement) au concept store Havaihanas. J’ai aussi craqué pour une petite paire …

Aujourd’hui c’est mardi. On en a fini avec les jours fériés mais pas avec la pluie. On a déjà eu des journées ou 1/2 journées gâchées par des averses mais là c’est la première fois qu’on a du mauvais temps sur la durée, et pour l’instant la météo ne promet rien de bon.

Donc le Brésil, pour l’instant, on est un peu … désappointés. L’attente était forte et la déception à la hauteur. On était prêts à danser la samba, écouter de la musique de rue, chiller dans des hamacs et se balader en bikini mais pour l’instant on ne voit rien de ces images de carte postale. On sort en doudoune, il n’y a pas de musique et on dort dans des hôtels miteux.

Par contre le Gros point fort du brésil pour l’instant ce sont les Brésiliens ! Incroyablement sympas et surtout toujours dispo pour aider. A chaque fois que l’on s’arrête dans la rue en regardant un plan quelqu’un vient nous demander si on a besoin d’aide et part ensuite avec nous pour nous mener dans la bonne direction. Des personnes qui nous donnent leur numéro en cas d’urgence. Des gens qui prennent le temps de se renseigner pour nous. Deux exemples qui nous sont arrivés en deux jours : un vendeur de chez Décathlon à qui on demande conseil pour rentrer chez nous et qui nous réserve un taxi Uber avec son compte perso et qui attend dehors avec nous ou encore une famille qui nous entend à nouveau demander conseil pour rentrer après la visite du musée et qui vient nous proposer de nous déposer en voiture à notre hôtel et traversent toute la ville alors qu’ils habitaient à 200 mètres de là où on s’est rencontrés.

Voilà donc rien d’incroyable à raconter cette fois, on espère que le temps va s’améliorer car il y a de nombreuses îles paradisiaques à visiter ici et sous la pluie c’est pas la même ambiance …

Le train touristique pour Morretes qui traverse les montagnes

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On était encore naïfs à cette époque ..

Le petit chalet dans la forêt

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Avant le déluge. Buffet à volonté pour les moustiques !!!

Le musée Oscar Niemeyer

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Musée d’art contemporain et petite partie réservée à l’architecte et designer Brésilien le plus célèbre.

On passe le temps à Curitiba

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Les chutes d’Iguazu

Fin de l’Argentine et début du Brésil autour des chutes d’Iguazu. Hautes de 80 mètres et sur 2 700 mètres de long les chutes sont un ensemble de 275 cascades situées au cœur de la forêt tropicale.  Même sans être passionné de chutes d’eaux on ne peut pas rester insensible. Le volume d’eau qui s’écoule, la puissance, le souffle, le bruit dans cette végétation verdoyante, c’est vraiment un lieu magnifique. 80 % des chutes se situent côté argentin mais côté brésilien nous bénéficions d’une vue plus globale. Nous avons donc visité les deux parcs nationaux, l’un Argentin permettant de s’approcher au plus près des chutes et l’autre Brésilien offrant une vue panoramique.

Vues côté Argentin

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A côté d’une des cascades

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Les coatis

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Vue côté brésilien

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Autant les chutes du Niagara ne nous avaient pas vraiment emballés, autant là c’était vraiment spectaculaire.

Aujourd’hui, c’est journée repos-planification du Brésil. Il nous reste 1 mois mais, à nouveau, ici les distances sont immenses. On a plusieurs possibilités et donc plusieurs choix (et donc plusieurs renoncements) pour bien terminer ce tour en Amérique latine. Les Brésiliens n’ont pas l’air de savoir souvent parler espagnol, c’est dommage on commençait à être rodé … il va falloir à nouveau baragouiner en espagno-anglais pour se faire comprendre.

Boa tarde.

 

Les missions jésuites en Argentine et au Paraguay

Sur la route pour Iguazu nous avons fait un arrêt pour découvrir les missions jésuites. A l’image du Macchu Picchu et d’une civilisation aujourd’hui disparue, les missions jésuites, à l’état de ruine, sont le souvenir d’une histoire unique au monde.

Je vais tenter de résumer cette histoire en quelques phrases. Les jésuites sont arrivés en Amérique du Sud en 1549 pour évangéliser les “sauvages”. A cette époque le traitement des indigènes est inhumain. Utilisés comme esclaves dans les champs et les mines ils sont la propriété pure et simple des conquistadors. Les jésuites décident de s’installer ici en employant une méthode totalement révolutionnaire : ne pas utiliser la force pour pousser les indigènes à se convertir mais gagner leur confiance grâce à l’enseignement, la protection contre les esclavagistes et les sermons des religieux envoyés sur place. C’est ainsi qu’à partir de 1609, ils comment à créer les “reduccion”, une organisation sociale autonome dans laquelle les Guaranis (indigènes locaux) sont traités d’une manière innovante. Dans ces villages les jésuites fusionnent les traditions locales avec les préceptes catholiques, offrent la liberté aux indigènes et les font même participer aux décisions concernant la mission. Les Guaranis reçoivent une éducation poussée (philosophie et musique inclus), ils partagent de manière égalitaire les richesses créées etc… La méthode fonctionne bien et en 150 ans 30 missions seront bâties et 140 000 guaranis christianisés. Leur succès et leur puissance croissante finit par déplaire fortement à quelques personnes influentes. Par décret du roi d’Espagne en 1759, les jésuites sont chassés et les guaranis doivent quitter les reduccions. Cette expérience dite utopique finit dans un bain de sang et les indiens, pourchassés, retournent dans la forêt.

Tom a été bouleversé par cette histoire. C’est vrai que lorsqu’on visite les sites on sent une sérénité se dégager des murs et on revit ce projet idéaliste et hors du commun.

On a donc visité 3 reduccions, une en Argentine et deux au Paraguay. Les deux du Paraguay sont les mieux conservées et classées au Patrimoine Mondial de L’unesco. Nous sommes à côté de la frontière et on a pu faire l’aller-retour dans la journée.

San Ignacio Mini – Argentine

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Isolés, pour se protéger de l’extérieur, il y avait en moyenne 4000 habitants par reduccions. 

Jesus de Tavarangüe – Paraguay

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Trinidad – Paraguay

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Uruguay

Un seul post pour notre visite express de l’Uruguay. Nous y serons restés que 4 jours, dont 1 jour de bus. Non pas que le pays n’en vaille pas la peine car on avait la possibilité de pousser plus loin pour voir des plages sauvages, mais ça nous aurait “coûté” 4 jours et on a préféré remonter vers l’Argentine.

On a visité 2 villes : Colonia del Sacramento et Montevideo.

Colonia est une petite ville portuaire et la plus vieille du pays. Fondée en 1680 par les Portugais elle a conservé son centre historique. C’est mignon.

Nous sommes ensuite partis en direction de Montevideo, la capitale. Depuis quelques temps on nous dit qu’il est très facile ici de faire du stop et que c’est plutôt intéressant car les transports coûtent assez cher. On a voulu tenter l’expérience d’autant que le trajet Colonia-Montevideo est assez facile à réaliser : 1 route, 2h de trajet.

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On s’en est pas trop mal sortis. Au bout de 25 minutes une première voiture nous a proposé de nous avancer sur le chemin. Nous avons parcouru environ 60 km puis le conducteur nous a déposé sur la route principale pour pouvoir trouver une autre voiture.

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Râteau …

Sur cette nouvelle route on a attendu à peine 5 minutes et une nouvelle voiture s’est arrêtée. Le conducteur allait jusqu’à Montevideo. Nickel. Non seulement on a fait le voyage gratis mais en plus nous sommes arrivés plus vite qu’avec le bus et on a rencontré des mecs sympas. A refaire.

Notre deuxième chauffeur, Tom a trouvé le Loulou local

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Les Uruguayens sont assez sympas et vraiment très tranquilles. Ils se baladent tous avec leur calbasse à yerba-maté et leur thermos sous le bras. En Argentine aussi ils consomment du maté, mais ici ils sirotent toute la journée. Paraît-il que c’est assez bon pour la santé. A priori ils sont aussi tellement à la cool qu’une loi interdisant la feignantise a récemment été votée (!).

Sinon on a visité Montevideo en week-end, et le wk tout est fermé. Tout le monde est sur la rambla, au bord de la mer. C’est une capitale qui ressemble, je trouve, plutôt à une grande ville de province. Ça donne une impression de ville très calme, limite abandonnée. Tom a beaucoup aimé l’architecture de la ville, le temps et la tranquillité, moi un peu moins.

La rambla

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Le centre-ville

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Dans la vieille ville il y a beaucoup de très beaux bâtiments qui ont dû être construits au début du 20ème siècle. Tous ont leur identité et sont très travaillés. Les architectes ont pu s’exprimer assez librement ici, malheureusement une grande majorité de ces bâtiments sont tombés à l’abandon. Ils sont soit en train de s’écrouler, soit habités par les familles les plus pauvres de la ville, en mode ghetto. C’est un peu dommage pour eux de perdre ce patrimoine.

Initialement il était prévu de pousser vers des plages sauvages plus à l’est mais après recalcul du planning et quelques hésitations on a décidé de repartir dès le lendemain pour l’argentine et les missions jésuites.

Derniers jours à BA

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De toutes les villes qu’on ait visité en Amérique du Sud, Buenos Aires est de loin la ville la plus active culturellement. Expos, centres culturels, galeries, vernissages, concerts, danse … c’est vraiment riche. La ville est aussi très animée le soir avec ses bars et ses restos. Les Argentins ont un rythme aussi qui leur est vraiment propre : on déjeune entre 13h et 15h, on mange le soir entre 21h et 23h et les soirées comment à partir de 22h et se terminent au petit matin.

On est partis visiter un quartier de BA avec Chaloulou et Franca, le quartier de Recoleta. Un quartier assez chic avec des aires à la française. On est entrés dans un centre culturel d’art contemporain et après avoir vu une expo très .. contemporaine .. on a été pris d’une pulsion créative :

Toto l’artiste a souhaité faire mon portrait

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Voici le résultat 

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La version transgenre de ma personne. Moi qui voulais faire ma vie avec un artiste, je suis comblée 😉

La version portrait de Tom par Chaloulou

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Création photographique contemporaine

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Je pense que vous comprendrez de vous même la puissance du message que souhaite nous délivrer l’auteur.

Sur ce, nous prenons un bateau pour traverser le Rio de la Plata et visiter l’Uruguay.