Huaraz et la cordillère blanche

On est arrivés il y a 4 jours à Huaraz. On continue la boucle nord au dessus de Lima. La ville et réputée pour ses treks en altitude dans la cordillère blanche. Ici on est déjà à 3000m et la moindre rando approche vite les 4000m. On s’est lancés le défi de faire le trek de Santa Cruz. C’est un trek de 4 jours et 3 nuits en tente dans la cordillère . C’est assez excitant et un peu inquiétant aussi … Je n’ai jamais fais un trek de ma vie et encore moins à cette altitude. On a passé une journée à trouver une agence sérieuse (parmi les 150 qui existent en ville) qui puisse nous organiser la rando dans de bonnes conditions. On a trouvé notre bonheur et on part demain matin dans un groupe de 8 français. Pour nous préparer à cette épreuve le gérant de l’agence nous avait conseillé de faire 2 randos d’acclimatation. C’est ce qu’on a fait hier et avant-hier (aujourd’hui c’était repos).

Lac Wilcacocha

Cette première “petite” rando de 4h à 3700 mètres m’en a bien fait baver. On encaisse 500 mètres de dénivelés en 2h de marche. Par contre le paysage était vraiment beau. On traverse un village d’agriculteurs, on marche entre les champs et on arrive sur un lac. Je suis contente car on croise enfin des Péruviens habillés de façon traditionnelle. C’est un peu cliché mais là, on se sent vraiment au Pérou. Les femmes portent des jupes colorées et leur fameux chapeau en feutre. C’est trop beau.

IMG_3180

IMG_3191

Le lac 69

Celle-ci est considérée comme une vraie rando test car on monte à la même altitude que le trek. Départ à 5h30 et retour à 19h. On démarre à 3900 pour terminer sur le lac à 4800 m ! Cette fois-ci j’ai évité les erreurs de la veille : je me suis moins chargée (au détriment de Tom..) et j’ai pris un max de fruits et de barres énergétiques. J’ai fais la montée à mon rythme pour gérer le souffle et tout s’est bien passé. Tom a eu un peu mal à la tête. Il mâche des feuilles de coca pour faire passer. La rando était encore très belle et la vue sur le glacier magnifique.

On est prêts pour la marche. A dans 4 jours !

IMG_3218

IMG_3241

Trujillo

On a passé 2 jours à Lima. Je n’ai pas fait de post spécifique sur cette ville car il n’y a pas grand chose à dire ni  à montrer. Lima est plus une ville de passage, ni très belle ni très intéressante. Il y aurait probablement des musées à visiter mais nous avons préféré nous balader dans la ville. Deux rencontres : l’une avec un couple de français sympa avec qui on a pris l’apéro le deuxième soir, la seconde avec le Pisco. Alcool local qui passe très bien dans les cocktails.

IMG_3005

Comme on a un peu plus de temps que la moyenne on a décidé de faire un boucle d’une semaine au nord de Lima avant de redescendre pour faire le circuit “classique” du Pérou. On est donc monté à 10h au nord de Lima dans la ville de Trujillo. L’objectif est de visiter le site archéologique du peuple Chimù (- 500 à 1400), la cité Chan Chan. C’est une grande citée d’environ 20 km². On visite uniquement les temples restaurés. C’est assez étonnant de voir ces temples si bien conservés, émerger au milieu d’un désert de sable et des montagnes arides. C’est une belle entrée en matière.

IMG_3059

IMG_3107

IMG_3118

IMG_3088

Le chien Péruvien (celui-ci est tout à fait “normal”). La température de son corps est de 40°.

Demain on part pour Huaraz pour faire des marches et peut-être un trek …

Salento

Dernier arrêt avant la fin de notre voyage Colombien, Salento. Petite bourgade de la zone cafetera à 8h de Bogota. La ville est réputée pour ses chevaux et ses ballades à dos de canasson. C’était donc l’occasion pour Tom de découvrir ce .. loisirs. Pour ma part ce doit être la 5 ou 6ème fois que je monte sur la bête. On a donc choisi une petite ballade de 3h qui emmène près d’une cascade. Nous n’étions que tous les 2 accompagnés du caballero. Le point positif c’est que leurs chevaux sont très beaux et assez tranquilles, le point négatif c’est que le chemin était carrément costaud surtout pour des novices. On a emprunté des chemins boueux, glissants et très escarpés. Autant dire que je n’ai pas vu grand chose de la ballade, qui était surement très belle, tellement j’étais concentrée sur la maîtrise de l’animal. Tom n’était pas fier non plus. Il râlait en tentant d’expliquer en espagnol à notre accompagnateur qu’il ne savait pas quel niveau de relation il pouvait avoir avec l’animal car il ne le connaissait pas. Tout s’est bien passé, mais si j’avais vu le tracé avant de partir je ne pense pas qu’on se serait lancé dans l’aventure (sans “bombe” en plus).

Le lendemain nous avons fait une magnifique rando qui a pris la journée. Encore une fois, on a eu le droit à une variété incroyable de paysages en si peu de temps. Je post en dessous un échantillon. On a vraiment aimé cette région et si on avait pu, on serait resté encore un peu. Mais il était temps de retourner vers Bogotá et prendre l’avion. C’est chose faite! Nous sommes arrivés à Lima. C’est reparti pour un nouveau voyage 🙂

IMG_2834

IMG_2888

IMG_2905

IMG_2915

IMG_2940

Manizales et la Hacienda Venecia

On a quitté la chaleur tropicale et commencé notre descente vers Bogotá. Il ne nous reste déjà plus que 4 jours pleins en Colombie. Le temps passe trop viite!! On commence déjà à faire un bilan de ce premier pays. On ne regrette rien mais il y aurait encore tellement de choses à voir ou à faire. C’est un peu frustrant. Entre la visite des endroits où nous sommes, la préparation des jours suivants, la logistique quotidienne .. les journées devraient durer 48h. On n’a même pas le temps de bouquiner et j’ai souvent du mal à trouver le temps de rédiger mes petits articles. Bon, on ne va pas se plaindre non plus … mais c’est aussi du boulot le voyage ! 😉

On a pris un avion pour rejoindre Manizales. Ce qui, à prix équivalent, nous a permis d’éviter 20h de bus. Nous sommes dans la “Zona cafetera”. Soit, la région réputée pour sa production de café en Colombie. Nous sommes revenus dans la cordillère. C’est très beau, très vallonné avec des champs de café, des forêts tropicales. On a aussi retrouvé des Colombiens plus chaleureux.

On a passé 1 journée à Manizales (2500m). La ville qui a été détruite par plusieurs tremblements de terre n’est pas particulièrement jolie mais c’est son environnement qui est très beau et c’est très tranquille. On a visité un écoparc : des papillons de toutes sortes, des fleurs incroyables, de la végétation à foison.

Aujourd’hui nous sommes partis à la découverte de la production de café. Nous avons suivi un tour dans une hacienda qui nous montre comment est produit le café. On se ballade dans les champs, on nous explique le processus de transformation et on goûte, évidemment. On reste pour la nuit dans la guesthouse de l’hacienda. L’environnement est superbe et on a le luxe de pouvoir se rafraîchir dans une piscine ! Comme dit Thomas : “Aujourd’hui on est mardi (= un jour de semaine) et on kiff”.

IMG_2766

L’aventurier

IMG_2787

“Mmmh, il est bon’ mon’cafey”

IMG_2812

IMG_2814

Ceci est un temps de travail : sur ma liseuse je lis les conseils du Lonely concernant la prochaine destination.

(Merci de m’envoyer vos éventuelles réclamations uniquement par courrier)

 

Carthagène des Indes

Nous longeons la côte caraïbe vers le sud ouest pour atteindre Carthagène des Indes. Rien que le nom est déjà très exotique. C’est une ville très belle et chargée d’histoire (ça manquait un peu jusqu’à présent). On loge en plein cœur du centre historique, à l’intérieur de la muraille. Le style est très colonial et toute l’architecture rappelle l’Espagne mais avec en supplément une certaine nonchalance toute caribéenne.

Il fait très chaud et très humide, c’est assez éprouvant de sortir en journée. Le temps s’adoucit légèrement vers 5h de l’apm. Nous sommes ici depuis deux jours. Les balades dans la ville et sur les murailles peuvent remplir la journée, d’autant plus que nous avançons assez lentement avec cette chaleur.

Aparté historique :

Carthagène a une histoire coloniale très riche notamment car son port se situait sur la route des Indes. La ville très convoitée a été le terrain de nombreuses guerres menées par les français, anglais, espagnols et autres pirates mandatés. Aujourd’hui on a visité le château de “San Felipe de Barajas”, la plus grande forteresse construite par les espagnols. Sympa, muy caliente.

Carthagène est réputé pour être la ville la plus sûre de Colombie et nous vivons dans le quartier le plus sûr de la ville la plus sûre de Colombie. Cela étant dit, nous avons un trousseau de 4 clés pour entrer dans notre chambre : 1 clé de chambre, 1 clé d’appart, 1 clé de grille devant la porte d’entrée, 1 clé de grille fermant le bas de l’immeuble. C’est assez classique ici mais j’ai toujours du mal à m’y habituer.

IMG_2586

IMG_2587

IMG_2588

Prévoir 10 minutes d’avance pour entrer ou sortir. 

Carthagène est vraiment la plus belle ville que nous ayons vu jusqu’à présent. C’est aussi une ville très touristique avec les avantages (bars, restau por tous les goûts, sécurité) et les inconvénients (vendeurs de cigares-chewing gums-colliers-lunettes-tour de bateau-happy cakes-cerveza-..) tous les 10 mètres.

 

IMG_2603

IMG_2635

IMG_2661

IMG_2698

Et pour finir une photo bonus pour Bast en réponse à son commentaire. Ici les Crocs font un carton, on hésite à s’en acheter une paire. 😉

IMG_2624

Minca – 3 au 6 juillet

Nous avons fui Santa Marta et rejoint Minca car on nous avait vanté son ambiance paisible et sa “fraîcheur de vivre”. Sauf que nous sommes arrivés un dimanche soir et que le lundi était férié. Les Colombiens voyagent pas mal et dès qu’ils en ont l’occasion partent en wk. On est arrivés en fin d’apm en pensant pouvoir trouver une petite guest house sympathique mais tout était complet. On a pas mal galéré à trouver un lieu pour dormir. Comme d’hab dans ces cas là, un de nous garde les sacs et l’autre part en mission. Cette fois je m’y suis collée et au bout d’1h30 de recherches infructueuses nous étions à deux doigts de devoir choisir entre une tente 1 personne pour nous deux ou un dortoir sale, déjà squatté par des babas-cool, dans une maison tenue par une femme anorexique et peu recommandable. La chance nous a finalement souri car, à force de passer devant les taxis et de leur dire qu’on cherchait une endroit pour dormir, un des chauffeurs nous a proposé une chambre chez lui. Ce fut sommaire mais bien mieux que ce qui nous attendait autrement. Minca est un petit village dans la montagne, c’est plein d’insectes et autres bestioles à pattes ou à écailles. On a sauté dans nos sacs à viande sans même prendre une douche et en prenant le parti de ne pas trop regarder sous les lits … La nuit est passée, personne n’a été piqué par autre chose que des moustiques. Le lendemain nous avons déménagé pour un hostel qu’on nous avait recommandé. Toujours autant d’insectes mais avec une vue magnifique sur les montagnes.

On a passé 2 jours à Minca, on s’est un peu baladé mais les fortes pluies nous ont empêché de suivre le programme initial. On devait monter en moto-taxi à un mirador puis redescendre à pied. C’était impossible avec la pluie et le tonnerre qui grondait, on a donc fait tout le trajet en moto…

IMG_2521

Agua Azul (eau bleue) – qui n’était pas bleue à cause des pluies. Vu le monde on n’est pas resté..

IMG_2549

Nos taxi-drivers Darwin et Jorge (nb : on n’était pas 4 sur une moto hein, il y en avait 2)

Finalement le plus mémorable fut notre rencontre avec Romaric et sa famille. On a croisé Romaric sur le chemin. On s’était arrêté devant un restaurant pour regarder la carte et il est sorti pour nous parler en anglais avec un accent qui laissait peu de doutes sur ses origines. Le courant est très vite passé et nous sommes restés boire une bière (ou 3) avec lui.

Romaric s’est installé il y a 2 ans à Minca avec sa femme Colombo-Venezuelienne, Marianne. Ils tiennent une auberge de jeunesse et ont beaucoup de projets pour l’avenir. Au bout de 2h de discussions à parler de la vie, de la guerre l’eau, des projets, des illuminatis, d’astrologie (tout ça en même temps) … nous nous sommes donnés rdv chez lui le lendemain soir. On y est retourné et nous avons passé la soirée avec sa famille (sa femme et sa fille). Ils nous ont super bien accueillis et on a passé un super moment ensemble. On se reverra peut être sur Paris …

IMG_2557

Certains s’affairent pendant que d’autres prennent l’apéro ..

IMG_2564

 

 

 

Santa Marta et le parc Tayrona

On est arrivés au petit matin et pas très frais à Santa Marta. Je ne vais pas m’éterniser sur cette ville mais en deux mots, on l’a élue pire ville visitée jusqu’à présent. En Colombie on trouve le meilleur comme le pire et les grandes villes font clairement partie du pire. Santa marta est située au bord de la superbe mer des caraïbes. Ce pourrait être une belle ville balnéaire mais non, tout ici nous paraît désagréable : il fait chaud et humide, la ville est dense, sale et bruyante, il y a des bars ou boîtes de nuits glauques pour touristes et on sent vraiment une ambiance malsaine – un peu dangereuse. On passe par ici pour visiter le parc et ensuite on s’en va! On a passé la journée à trouver un hôtel, organiser la rando du lendemain et à faire la queue dans des banques pour retirer du cash. En Colombie les retraits sont limités à un très faible montant pour les touristes. Pourquoi ? Pour éviter de vider son compte si on se fait braquer devant la banque. Selon les banques, les plafonds varient et on en a testé 3 ou 4 pour en trouver une qui nous permette de retirer pour nos besoins de quelques jours.

Ça c’était pour l’Enfer, parlons plutôt du Paradis : le parc Tayrona. Une forêt tropicale magnifique située dans les montagnes de la sierra nevada et se jetant au bord de la mer.

On a organisé une rando d’une journée avec un guide. Levés à 5h du mat et rdv à 5h45 dans un quartier de la ville pour partir pour le parc. Le temps de faire quelques courses pour le pique-nique et d’arriver à l’entrée du parc nous avons commencé la rando vers 8h. 3h de marche dans la jungle à écouter les singes hurleurs et découvrir la flore locale. On est ensuite arrivés dans un petit village “Pueblito” encore habité par une tribu Indienne. Le guide connaissait le Mamocha (soit pour la faire courte le maire du village) qu’on a rencontré rapidement. Le décalage entre ces Indiens que j’ai trouvé assez beaux, très tranquilles, habillés en blanc, ultra respectueux de leur environnement, vivant très simplement dans des cabanes en bois et la débauche du bord de mer est assez stupéfiant. La rando s’est poursuivie pendant 2h après le village direction la mer. Cette fois on a marché sur un sentier escarpé fait de roches énormes et rondes. Puis on est arrivés au bord de la mer, une mer splendide bleu azur mais gâchée par la faune humaine (ambiance tequila, pizza, string et camping). Autant dire que quand on a débarqué avec nos grosses chaussures de rando, nos casquettes, nos tronches transpirantes et blanchies par la crème solaire on est passés pour des extraterrestres. On s’est posés sur une plage un peu plus reculée pour le pique nique puis nous sommes rentrés en traversant plusieurs plages et la mangrove. Cette rando était vraiment magnifique, les paysages ont évolué au fur et à mesure de la journée, le village et aussi le guide Qapac qui était adorable. On est rentrés vers 19h bien fatigués, mais contents.

IMG_2393

IMG_2401

Le village pré-hispanique Pueblito

IMG_2464

IMG_2478

FullSizeRender

Aujourd’hui on regarde le match de foot France-Islande et ensuite on file pour le village de Minca, à 30 minutes dans les montagnes. A priori il n’y a pas internet, alors à dans quelques jours !

Teleférico en el Parque Nacional Del Chicamocha

On s’est donnés rdv avec Vincent dans un desayuno jeudi pour partir ensemble au téléphérique. Il faut quand même dire quelques mots sur Vincent, un français qui voyage depuis 7 ans maintenant. Il est ce qu’on appelle un Over Lander, soit un voyageur véhiculé. Nous, nous faisons partie de la catégorie Backpackers. Sa voiture lui permet d’avoir une totale liberté de lieu et de temps. C’est un nomade, solitaire mais aussi très sociable. Il nous a raconté durant la journée ses aventures dans différents pays et ses nombreux futurs projets de voyage. Il aime cette vie de découvertes et de rencontres mais c’est un quotidien plus difficile qu’il n’y paraît. Il faut s’habituer à n’être chez soi nulle part (même en France), aux rencontres qui ne peuvent durer dans le temps, à la logistique à mettre en place très régulièrement… On a passé un bon moment ensemble, on ne le recroisera probablement pas car il a bien plus de temps que nous !

On a pris la voiture direction le téléphérique. Sans vraiment se renseigner, on pensait aller sur un site naturel et on s’est retrouvés dans un quasi parc d’attraction. On a été un peu échaudé mais finalement le parc était assez familial et on a quand même bien profité du site. La vue est spectaculaire sur le canyon. Les photos parleront d’elles-mêmes.

IMG_2346

IMG_2355

Il ne fallait pas rentrer trop tard car nous devions prendre un bus pour Santa marta. 13h de bus de nuit. Autant dire que la nuit fut assez courte, entre les nombreux arrêts en pleine nuit, la route cabossée et la famille de cafards qui a partagé mon espace … Ça fait partie des charmes du voyage (ou pas d’ailleurs). 😉

San Gil

Les journées filent et je n’ai pas trouvé le temps d’aller sur mon ordinateur ! Je comprends maintenant pourquoi les retraités manquent toujours de temps .. bref. Je vais donc faire un récap’ des derniers jours ce soir et demain. C’est parti !

Après notre journée à Barichara nous sommes partis le matin faire une petite session rafting. Je n’ai pas de photos (désolée Cam) mais je peux vous dire que c’était très sympa. Une petite descente d’1h30, à 8 dans un bateau le long du Rio Fonce. San Gil est situé dans les montagnes et c’est un très bel endroit pour profiter de la nature et faire quelques activités sportives. On a vraiment aimé cet endroit et le rafting nous a permis de profiter du paysage en passant un bon moment. On a pagayé (de temps en temps), on est allé dans l’eau et on s’est laissé porter par le courant en flottant grâce à nos gilets de sauvetage. Très sympa.

L’après-midi, nous avons visité le parc principal de la ville. C’est un joli parc avec de nombreuses variétés d’arbres comme on en trouve parfois dans les serres exotiques en France, de belles fleurs aux couleurs vives, un perroquet dépressif (qui s’est épilé quasiment toutes les plumes du ventre – le corps du perroquet ressemble à un poulet qui aurait fait de la musculation), des tortues qui tentent continuellement de s’échapper de leur enclos, une plage qui donne sur le Rio Fonce et une serre abandonnée digne d’un film post apocalyptique.

IMG_2320

IMG_2324

Le soir nous avons eu notre première “date” avec un voyageur rencontré au hasard des chemins. On a rencontré Vincent sur la balade à Barichara et après quelques minutes de papote, on s’est donné rdv pour prendre un verre. Vincent, 46 ans, a décidé de faire de sa vie un voyage. Depuis 7 ans, il traverse des pays d’Asie, Caucase, Amérique du Nord, Amérique du Sud.., et vit une vie de nomade. Un personnage atypique comme on peut en rencontrer seulement dans nos voyages. La soirée se passe bien, il nous explique son projet de visite d’un canyon le lendemain et nous décidons de passer la journée avec lui. Mais ça, ce sera pour le prochain article ..

 

Barichara

On continue notre route vers le nord de la Colombie. On s’est arrêtés à San Gil, une petite ville tranquille qui permet d’être un point de départ de nombreuses activités sportives et qui se trouve à 20 km d’un village réputé qui s’appelle Barichara.

Aujourd’hui nous sommes partis visiter ce fameux village typique, aux rues escarpées et dans les tons ocres. Nous ne sommes pas en saison touristique, on a pu profiter de la ville sans la foule. C’était magnifique. Ici la température est bien montée. Alors qu’on avait de petits 15 à 20 degrés à Bogotá et Villa Leyva ici le soleil plombe l’après-midi.

Après un tour dans la ville on est partis sur le sentier “camino réal” qui permet de rejoindre un petit village en contre-bas. Il est mentionné que le sentier fait 5 km mais je pense qu’il devait plutôt en faire 9 ou alors nous marchons très lentement (ce qui n’est pas impossible non plus). On a mis 2 heures pour arriver à destination. Evidemment nous avons démarré la marche à 14h sous le cagnard et, alors que le sentier permet d’avoir de magnifiques points de vues sur la cordillère, la chaleur était telle qu’une brume a un peu gâché la vue. Au final on n’a pas vraiment vu le paysage et on a galéré sur les cailloux. Dommage !

Demain, on part faire les foufous dans un bateau pour un petite session rafting.

P1080400

P1080403

IMG_2286

IMG_2288

On va devenir addict aux selfies !